Cycle Arthurien
Merlin: la prophétie des elfes*
Merlin: l'éveil des dragons**
Arthur et les elfes d'Avalon ***
Merlin : la prophétie des elfes* novembre 2014, broché et e-book
Merlin. Héros intemporel et mythique, il traverse les âges pour guider les rois guerriers et prédire leur destin et celui des royaumes brittoniques menacés par les invasions saxonnes. C’est l’époque où l’on vit dans un monde de symboles, de signes, de merveilleux, païen et chrétien à la fois.
Mi elfe, mi-homme, sage et complexe, obscur parfois, Merlin appartient à deux mondes qui se heurtent : celui des elfes et celui des humains. Sa personnalité se forge au fil des ans où ses visions se précisent, de plus en plus sombres, lorsqu’il prévoit le basculement et l’avènement d’une époque où les terres se redistribuent, où les croyances se modifient, et où les envahisseurs s’installent pour refouler les Bretons.
Merlin est la conscience des héros de son temps, leur guide, leur devin. S’il leur donne une épée, elle est un symbole, celui de la force des dieux que lui-même représente.
Avec Merlin et Arthur, Colette Geslin donne une autre dimension à ces personnages de légende et, au fur et à mesure du déroulement de leur vie, nous les rend si émouvants et attachants qu'ils resteront gravés dans notre mémoire.
Le livre est une plongée en apnée dans le merveilleux, les contes et légendes s’y disputent les places d’honneur, le récit est certes romanesque, mais la précision et l’ampleur de la plume de l’auteur donne à Merlin une présence entêtante, une présence bien réelle, tant il est vivant au centre d’aventures imprégnées de symboles. Si le personnage a une telle dimension, c’est que l’auteur vit intensément ses romans qui deviennent l’histoire, le style est élégant, le verbe juste, la plume est parfois légère, parfois insistante, le récit devient image et transporte le lecteur dans une autre dimension, fantastique et aérienne, c’est le souffle de l’histoire qui décoiffe les certitudes…On quitte le livre à la dernière page sans avoir eu le sentiment du temps qui passe, avec une envie folle d’en savoir plus.(P.L. Echo de la presqu’île juin 2006)
Enchanteur... comme Merlin qui porte bien son nom. On a l'impression de ressentir le souffle magique de Merlin lui-même, dans ce roman. Les dialogues entre le seigneur des elfes et les chevaux elfiques sont savoureux et malicieux. Le roman révèle des surprises à chaque page, des personnages d'une rare puissance. C'est une cavalcade audacieuse, une plongée dans un monde ancien pétrie de magie ! Un roman éblouissant dont on sort ravi! ! (Cali)
Merlin: l'éveil des dragons ** mai 2015, broché et e-book
Choisi par les elfes pour guider le légendaire roi Aurélius et son frère Uther Pendragon, Merlin présidera à la naissance du futur roi Arthur. Hanté par un amour de jeunesse inassouvi, de ses amours avec une elfe Merlin fera naître une lignée de femmes, mi-elfes, mi-humaines, d’où surgira une puissance magicienne: Morgane la Fée.
Tout en suivant les grands moments du cycle arthurien, l’auteur y apporte sa vision très personnelle et son ampleur romanesque, pour raconter l’assassinat du roi Ambrosius, l’engagement du jeune Merlin pour sauver les deux enfants héritiers du roi, le massacre des trois cents chefs bretons, et la vengeance d’Aurélius qui brûlera Vortigern après que Merlin lui eût révélé la symbolique du combat des deux dragons.
Le prochain roman « Arthur et les elfes d’Avalon » racontera la jeunesse et l’avènement du roi Arthur, son parcours guerrier et glorieux grâce à l’épée magique des elfes, et sa fin mystérieuse sur l’île d’Avalon où l’a rejoint Merlin.
Lire un extrait de Merlin
Article de Robert Martin dans le n° 35 de Keltia Magazine
Merlin ?... Enchanté !
Un nouveau livre sur le roi Arthur, les chevaliers de la Table ronde ou l’Enchanteur
Merlin, pour qui en a beaucoup lu, finit parfois par susciter un sentiment de lassitude: enième version d’une histoire remâchée depuis le Moyen Âge, avec plus ou moins de bonheur. C’est dire si l’attente est grande d’une grâce particulière, d’un savant mélange de fidélité à la tradition et d’originalité, seul cocktail qui permettra d’éviter l’écœurement.
Et quand cet équilibre est atteint, alors le plaisir est tel que la lecture devient boulimie dévorante.
Colette Geslin connaît bien la matière de Bretagne, et l’a souvent pratiquée, que ce soit dans le roman historique ou le roman de « Fantasy » (si tant est que le terme, assez récent, convienne au traitement de récits historico-légendaires qui lui sont bien antérieurs).
Le roman qui nous occupe ici, premier volume d’un cycle, a pour personnage central et narrateur Merlin, dont le nom apparaît sous sa forme Marzin.
Adolescent, fils d’un chef breton, il est plus attiré par la science médicale que par l’apprentissage guerrier auquel sa naissance le prédispose. Il est néanmoins préoccupé par les temps troublés de la lutte contre les Saxons et les pirates irlandais, dans une Bretagne que l’empire romain a livrée à elle-même depuis quelques décennies. Il va néanmoins obtenir l’autorisation de son père de suivre l’enseignement d’un druide sur l’île de Mona, avant de mettre son don de visionnaire au service du roi Ambrosius, premier du nom...
Si ce début nous surprend quelque peu, les choses se mettent progressivement en place, des indices plus que des révélations fracassantes nous laissent entrevoir que l’auteur ne bouleverse pas ce que nous pensions connaître de la vie de Merlin, mais intègre son récit en cohérence avec ses grands prédécesseurs, parmi lesquels le moine Gildas ou Geoffroy de Monmouth. D’ailleurs, travailler sur ce type de source, mariage de la légende et de la chronique, donc, d’entrée de jeu, de la fiction et de l’histoire (invérifiable souvent, faute d’autres témoignages, documents ou traces), implique justement de visiter aussi l’histoire, pour donner au récit une ossature de vraisemblance.
Colette Geslin l’a visiblement fait : ses notes, glossaire et bibliographie en fin de volume l’attestent.
Bien avant Arthur, et même avant Uther, Merlin accompagne les rois, les sert et les forme. Mais le roman cultive d’autres savants mélanges qui lui donnent son charme et son efficacité: le merveilleux est toujours léger, pas d’« artillerie lourde » de la magie ; les scènes d’action peuvent s’avérer héroïques tout en restant vraisemblables ; la mise en avant des péripéties de l’aventure n’oblitère pas les réalités matérielles que sont les soucis du quotidien ou le temps nécessaire à toute action, même la plus triviale ; les sentiments familiaux, amicaux ou amoureux sont justes, et non plaqués sur le récit pour respecter les quotas d’ingrédients indispensables.
Enfin, il faut signaler que le personnage de Merlin conduit toujours à aborder le thème du passage de l’ancienne religion au christianisme. C’est le cas ici, mais le plus savoureux est sans doute la dédiabolisation de l’enchanteur.
En effet, il nous est suggéré que son père, s’il n’est peut-être pas un homme, n’est en tous cas nullement un diable, mais un elfe...
En somme, Merlin fait partie des ces rêves qui appartiennent à tous et sont sans cesse renouvelés...
Merlin ?... Enchanté !
Un nouveau livre sur le roi Arthur, les chevaliers de la Table ronde ou l’Enchanteur
Merlin, pour qui en a beaucoup lu, finit parfois par susciter un sentiment de lassitude: enième version d’une histoire remâchée depuis le Moyen Âge, avec plus ou moins de bonheur. C’est dire si l’attente est grande d’une grâce particulière, d’un savant mélange de fidélité à la tradition et d’originalité, seul cocktail qui permettra d’éviter l’écœurement.
Et quand cet équilibre est atteint, alors le plaisir est tel que la lecture devient boulimie dévorante.
Colette Geslin connaît bien la matière de Bretagne, et l’a souvent pratiquée, que ce soit dans le roman historique ou le roman de « Fantasy » (si tant est que le terme, assez récent, convienne au traitement de récits historico-légendaires qui lui sont bien antérieurs).
Le roman qui nous occupe ici, premier volume d’un cycle, a pour personnage central et narrateur Merlin, dont le nom apparaît sous sa forme Marzin.
Adolescent, fils d’un chef breton, il est plus attiré par la science médicale que par l’apprentissage guerrier auquel sa naissance le prédispose. Il est néanmoins préoccupé par les temps troublés de la lutte contre les Saxons et les pirates irlandais, dans une Bretagne que l’empire romain a livrée à elle-même depuis quelques décennies. Il va néanmoins obtenir l’autorisation de son père de suivre l’enseignement d’un druide sur l’île de Mona, avant de mettre son don de visionnaire au service du roi Ambrosius, premier du nom...
Si ce début nous surprend quelque peu, les choses se mettent progressivement en place, des indices plus que des révélations fracassantes nous laissent entrevoir que l’auteur ne bouleverse pas ce que nous pensions connaître de la vie de Merlin, mais intègre son récit en cohérence avec ses grands prédécesseurs, parmi lesquels le moine Gildas ou Geoffroy de Monmouth. D’ailleurs, travailler sur ce type de source, mariage de la légende et de la chronique, donc, d’entrée de jeu, de la fiction et de l’histoire (invérifiable souvent, faute d’autres témoignages, documents ou traces), implique justement de visiter aussi l’histoire, pour donner au récit une ossature de vraisemblance.
Colette Geslin l’a visiblement fait : ses notes, glossaire et bibliographie en fin de volume l’attestent.
Bien avant Arthur, et même avant Uther, Merlin accompagne les rois, les sert et les forme. Mais le roman cultive d’autres savants mélanges qui lui donnent son charme et son efficacité: le merveilleux est toujours léger, pas d’« artillerie lourde » de la magie ; les scènes d’action peuvent s’avérer héroïques tout en restant vraisemblables ; la mise en avant des péripéties de l’aventure n’oblitère pas les réalités matérielles que sont les soucis du quotidien ou le temps nécessaire à toute action, même la plus triviale ; les sentiments familiaux, amicaux ou amoureux sont justes, et non plaqués sur le récit pour respecter les quotas d’ingrédients indispensables.
Enfin, il faut signaler que le personnage de Merlin conduit toujours à aborder le thème du passage de l’ancienne religion au christianisme. C’est le cas ici, mais le plus savoureux est sans doute la dédiabolisation de l’enchanteur.
En effet, il nous est suggéré que son père, s’il n’est peut-être pas un homme, n’est en tous cas nullement un diable, mais un elfe...
En somme, Merlin fait partie des ces rêves qui appartiennent à tous et sont sans cesse renouvelés...
Camlann, poème extrait de "Rêve adamantin",Colette Geslin
Arthur et les elfes d'Avalon**
Merlin ! Arthur ! Deux personnages mystérieux qui ont traversé les âges et sur lesquels les hommes, siècle après siècle, ont brodé maintes histoires anachroniques de chevalerie, d’amours coupables et de conquête d’un Graal inaccessible et imaginaire.
Arthur, chef de guerre audacieux et charismatique, protégé par la personnalité mystérieuse et tutélaire de Merlin l’Enchanteur, se lance contre les hordes saxonnes venues assiéger les territoires bretons.
Le roi Arthur était un Seigneur de Lumière, et ses amours pour Guenièvre, Reine de l’Eté et enjeu impossible, et Morgane, l’Elfe des Ténèbres, ont captivé des générations. Quant à son fils Mordred, il représente la tragédie et le malheur. Car le destin veille, et pour Arthur il ne pouvait être que tragique, grandiose et immortel.
L’auteur délaisse un peu les clichés de la geste arthurienne mais se rapproche sans doute plus du guerrier infatigable et courageux qu’il était vraiment.
Les lecteurs du Cycle Arthurien:
On a l'impression de ressentir le souffle magique de Merlin lui-même dans ce roman. Les dialogues entre le seigneur des elfes et les chevaux elfiques sont savoureux et malicieux. Le roman révèle des surprises à chaque page et des personnages d'une rare puissance. C'est une cavalcade audacieuse, une plongée dans un monde ancien, pétrie de magie. Un roman éblouissant dont on sort ravi. (Cali, 2009)
On a l'impression de ressentir le souffle magique de Merlin lui-même dans ce roman. Les dialogues entre le seigneur des elfes et les chevaux elfiques sont savoureux et malicieux. Le roman révèle des surprises à chaque page et des personnages d'une rare puissance. C'est une cavalcade audacieuse, une plongée dans un monde ancien, pétrie de magie. Un roman éblouissant dont on sort ravi. (Cali, 2009)