Tahiti
Saga polynésienne
INTERVIEW INA - A TOUT COEUR 1984
pour la sortie de Vanaa
https://www.youtube.com/watch?v=S58-QNE3Raw&feature=youtu.be
Lien vers l'interview de Francis Bianconi à propos de la réalisation de son film sur la reine Pomaré.
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"La loi des ancêtres": Cette saga de trois romans, décrivant la vie et les amours d'une famille tahitienne, a été écrite au cours d'un séjour à Tahiti entre 1982 et 1986: Vanaa, Taaroa, Omaï
La loi des ancêtres: réédition brochée en 2 tomes
Vanaa* et Taaroa-Omai**
Qui n’a rêvé un jour de Tahiti et de ses îles de toute beauté ? Qui n’a rêvé de ses vahinés, de ses plages et de ses paysages enchanteurs ? Mais qui connaît vraiment le Tahiti d’antan, celui d’avant les Français ? Dans ce Tahiti-là, le Tahiti méconnu de 1827 à 1847, au temps de la légendaire reine Pomaré, l’auteur nous raconte l’histoire de Vanaa, jeune maori de lignée royale qui, à la veille de devenir à son tour roi de l’île de Mataïa, à la suite de son grand-père Omaï, et d’épouser Térita, choisie par sa famille, s’éprend de Moïra, jeune Anglaise venue vivre à Tahiti auprès de son beau-frère William Willingson, diplomate en mission pour le gouvernement de la reine Victoria.
Des personnages historiques illustres traversent cette histoire où Moïra vivra deux amours, tout comme Vanaa, et où l’imaginaire et le réel s’entremêlent étroitement : Moerenhout, premier Consul de France à Tahiti, Dumont d’Urville, Dupetit-Thouars, Bruat, premier Gouverneur de la Polynésie, et surtout la jeune Aïmata Pomaré IV Vahiné, alors au début agité de son long règne.
D’autres personnages attachants peuplent ce roman d’amour dans une Polynésie déchirée par la lutte entre Français et Anglais pour la possession de ces îles et par les affrontements sanglants qui en résultent : Maxime de la Ferrière, séduisant lieutenant de Vaisseau français, bras doit du consul, Térita, la radieuse adolescente au destin exceptionnel et tragique, Omaï , le vieil arii chef de Mataïa et son compagnon Paofaï, le grand-prêtre, Tahéa, l’ami fidèle de Vanaa, le père Vincent, prêtre catholique original, Hitota, le hors-la-loi, porteur de malheur…tous feront rêver de cette Polynésie ancienne, avec les rites, les tabous, les danses et la sensualité de ce peuple fataliste et superstitieux.
Des personnages historiques illustres traversent cette histoire où Moïra vivra deux amours, tout comme Vanaa, et où l’imaginaire et le réel s’entremêlent étroitement : Moerenhout, premier Consul de France à Tahiti, Dumont d’Urville, Dupetit-Thouars, Bruat, premier Gouverneur de la Polynésie, et surtout la jeune Aïmata Pomaré IV Vahiné, alors au début agité de son long règne.
D’autres personnages attachants peuplent ce roman d’amour dans une Polynésie déchirée par la lutte entre Français et Anglais pour la possession de ces îles et par les affrontements sanglants qui en résultent : Maxime de la Ferrière, séduisant lieutenant de Vaisseau français, bras doit du consul, Térita, la radieuse adolescente au destin exceptionnel et tragique, Omaï , le vieil arii chef de Mataïa et son compagnon Paofaï, le grand-prêtre, Tahéa, l’ami fidèle de Vanaa, le père Vincent, prêtre catholique original, Hitota, le hors-la-loi, porteur de malheur…tous feront rêver de cette Polynésie ancienne, avec les rites, les tabous, les danses et la sensualité de ce peuple fataliste et superstitieux.
Articles et critiques: L'action se situe dans le Tahiti du début du XIXè siècle, en cette heureuse époque où les indigènes vivaient libres et sans contraintes dans leurs îles. Ils n'avaient pas encore connu les "bienfaits" de la civilisation blanche, ni de la stupide évangélisation par la force. C'est dans cet aspect particulier de l'existence du peuple polynésien que l'auteur éveille notre intérêt, car, sans avoir l'air de rien, à travers l'histoire des premiers Européens débarqués dans cette sorte de Paradis, elle montre éloquemment de quelle façon ceux-ci ont entrepris de transformer à leur profit une terre et des habitants qui n'eurent que le tort d'être trop naïfs, faibles et bien trop pacifiques! Possédant à fond son sujet, Colette Geslin décrit admirablement cette période cruciale du basculement social et économique, de même qu'elle restitue fort bien l'histoire réelle des îles de la Polynésie. ( Le Mutualiste)
Vanaa et Taaroa-Omaï": J'ai eu la chance de lire ces deux tomes avant de voyager dans ces îles envoûtantes, mystérieuses et ainsi d'avoir pu m'imprégner de toutes ses particularités.J'y ai retrouvé d'emblée toutes les descriptions, et ressenti même certaines émotions que l'auteur avait si bien décrites.
Par exemple, sur le chemin qui nous menait à la cascade de Vaïpo (Nuku Iva), j'ai pu voir Vanaa courir "poursuivi qu'il était par le message lancinant des tambours", ainsi que (en vrai cette fois-ci) les tombeaux pirogues dans les anfractuosités de la montagne abrupte.
Je ne suis pas d'accord avec le petit bémol de "My little big world" sur l'Histoire qui alourdirait un peu le récit ; je trouve au contraire que cela est un plus et donne de la grandeur au roman. Encore BRAVO pour le travail colossal effectué par l'auteur. (Mireille)
Par exemple, sur le chemin qui nous menait à la cascade de Vaïpo (Nuku Iva), j'ai pu voir Vanaa courir "poursuivi qu'il était par le message lancinant des tambours", ainsi que (en vrai cette fois-ci) les tombeaux pirogues dans les anfractuosités de la montagne abrupte.
Je ne suis pas d'accord avec le petit bémol de "My little big world" sur l'Histoire qui alourdirait un peu le récit ; je trouve au contraire que cela est un plus et donne de la grandeur au roman. Encore BRAVO pour le travail colossal effectué par l'auteur. (Mireille)
Belle analyse et enthousiasme justifié sur le site "My little big world" à propos de "Vanaa ou la loi des ancêtres":
https://mylittlebigworld.fr/vanaa-geslin . On y retrouve les senteurs et les légendes polynésiennes sous la plume de Colette Geslin qui a vécu sur ces terres lointaines et magiques. Cette auteure a tout à la fois un sens aigu des personnages et des intrigues romanesques, sens que l'on retrouve dans ses nombreux romans historiques, mais également, de manière toute naturelle, une veine poétique qui donne au texte la dimension d'un au-delà artistique. (Claude LUEZIOR)
https://mylittlebigworld.fr/vanaa-geslin . On y retrouve les senteurs et les légendes polynésiennes sous la plume de Colette Geslin qui a vécu sur ces terres lointaines et magiques. Cette auteure a tout à la fois un sens aigu des personnages et des intrigues romanesques, sens que l'on retrouve dans ses nombreux romans historiques, mais également, de manière toute naturelle, une veine poétique qui donne au texte la dimension d'un au-delà artistique. (Claude LUEZIOR)
Lire un extrait du roman
en e-book sur Amazon et Fnac: 4,76€
La loi des ancêtres: Taaroa **
Le lecteur retrouvera dans ce roman les personnages de « Vanaa ou la loi des ancêtres », laissés à Tahiti en 1847. Jusqu’à l’annexion par la France en 1880, d’îles en îles jusqu’aux lointaines et mystérieuses Marquises, et de génération en génération, à travers de multiples amours et tragédies, l’auteur raconte les événements de l’époque de la reine Pomaré, qui encadrent cette saga romanesque et retrace la vie d’arii tahitiens, mêlée à celle d’une famille franco-anglaise par des alliances répétées et surprenantes.
Petit-fils de Vanaa et fils de Taaroa, Omaï est un enfant béni des dieux qui lui ont donné d’étranges pouvoirs. Elève de son oncle sorcier, l’inquiétant Ravera, auquel il devra un jour opposer ses forces, il pratique l’art divinatoire dans le feu et s’identifiant à son aïeul Omaï 1er, prédit le combat mortel de son parent Mato, la mort de la reine Pomaré, et l’exil de son père Taaroa qu’il ira rechercher aux îles Marquises pour y trouver lui-même l’amour et son destin.
La loi des ancêtres, Omai ***
Les personnages sont inoubliables et colorés : Vanaa, Taaroa, Omaï, les trois chefs successifs de l’île de Mataïa, charismatiques, révérés et séduisants, la reine Pomaré IV et ses enfants tumultueux, Maxime de la Ferrière, qui fait naufrage aux îles Marquises, et est recueilli par le vieux chef Hakea, Mato qui combat à mort le ravisseur de son épouse, William, amoureux d’une royale vahiné, Edwin, le fils errant et désenchanté de Maxime et de Moïra, ami fidèle de Taaroa…
Le roman sont parsemés de scènes grandioses et émouvantes : cyclone, affrontement contre un bateau négrier, enterrement spectaculaire du fils héritier de la reine, mort de la reine Pomaré, et celle du père Vincent dans la montagne, adieu des habitants de l’île à Taaroa emmené en exil, fête tribale somptueuse et sauvage aux îles Marquises pour la naissance du fils d’Omaï…
De rebondissements imprévus en amours sensuelles et passionnées, de haines en amitiés cimentées dans le sang, c’est un monde chatoyant, attachant et nostalgique d’une époque révolue qu’il nous faut mieux connaître, que nous révèle Colette Geslin, dans ces romans étonnamment bien documentés et riches sur les coutumes ancestrales, les rites et les croyances des îles tahitiennes, que le lecteur n’oubliera pas de sitôt.
Lire un extrait du roman
Ce qu'en pensent les lecteurs :
Vanaa ou la loi des ancêtres de Colette Geslin : revivre la Polynésie
7 avril 2020 Little Big World by A.
Vanaa ou la loi des ancêtres : voilà un livre dont j’aurais adoré connaître l’existence avant ou pendant notre voyage en Polynésie française. Qu’il aurait été doux de me plonger dans ces pages en contemplant le lagon ou la luxuriante végétation polynésienne ! En le lisant six mois après notre retour, je me console en disant qu’il me permet de revivre certaines de nos plus belles émotions dans ces îles magiques du bout du monde.
Mais revenons au livre …
Pourquoi ce livre ?
De Colette Geslin, j’avais lu (et adoré) Les feux de Beltaine, il y a déjà bien des années. En parcourant ma bibliothèque, je suis retombée dessus et me suis soudain souvenu que l’auteur avait vécu en Polynésie. Comme j’étais en pleine rédaction de notre récit de voyage dans le Fenua, j’avais très envie d’une lecture qui me permettrait de revivre un peu de la magie de Tahiti. Une rapide recherche Google plus tard, je suis tombée sur cette histoire en deux tomes. Je me suis jetée dessus, m’abandonnant à mon besoin d’évasion en ces temps de confinement.
Ça raconte quoi ?
Au début du XIXe siècle, la jeune reine Pomaré IV règne sur une partie de la Polynésie, alors sous domination anglaise. Sur les petites îles alentours, les traditions ancestrales se perpétuent autour d’un chef, l’arii. Quand Hiro décède, le jeune Vanaa est appelé à reprendre le flambeau du commandement de Mataïa.
Non loin de là, sur l’île de Tahiti, une jeune et flamboyante anglaise, Moïra, découvre avec émerveillement la Polynésie. Contrairement à sa soeur aînée que la vie à Papeete pèse, la jeune fille se révèle totalement au contact de la nature et du mode de vie local.
La rencontre entre ces deux jeunes gens que tout oppose en principe était inévitable … Quand la petite et la grande histoire se rejoignent, la collision de plusieurs mondes l’est tout autant.
Roman historique, livre d’aventure, histoire d’amour : Vanaa est un peu tout cela. Un roman plaisant que l’on lit sans difficulté, une initiation culturelle, historique et anthropologique à la Polynésie.
La quatrième de couverture
Qui n’a rêvé un jour de Tahiti et de ses îles? De ses vahinés, de ses plages et paysages enchanteurs. Mais qui connaît vraiment le Tahiti d’antan, celui d’avant les Français. Dans le Tahiti méconnu de 1827 à 1847, au temps de la légendaire reine Pomaré, l’auteur raconte l’histoire de Vanaa, jeune maohi de lignée royale qui, à la veille de devenir à son tour roi de l’île de Mataïa et d’épouser Terita, choisie par sa famille, s’éprend de Moïra, une jeune Anglaise. Des personnages historiques illustres traversent cette histoire où Moïra vivra deux amours, tout comme Vanaa, et où l’imaginaire et le réel s’entremêlent étroitement. Moerenhout, premier Consul de France, Dumont d’Urville, Du Petit-Thouars, Bruat, premier Gouverneur de la Polynésie, et surtout la jeune Aïmata Pomaré IV Vahiné, alors au début agité de son long règne. Des êtres attachants traversent ce roman d’amour dans une Polynésie déchirée par la lutte entre Français et Anglais pour la possession de ces îles: Maxime de la Ferrière, séduisant Lieutenant de Vaisseau Français, Terita, radieuse adolescente au destin tragique, Omaï le vieil arii chef de Mataïa, Paofaï le grand-prêtre, Tahea, l’ami fidèle de Vanaa, le Père Vincent, prêtre catholique original, Hitota, le hors-la-loi porteur de malheur… tous feront rêver de cette Polynésie ancienne, avec les rites, les tabous, les danses et la sensualité de ce peuple fataliste et superstitieux.
L’écriture de Colette Geslin est vraiment plaisante. J’avais été conquise, il y a longtemps déjà, par la délicatesse de son récit dans Les feux de Beltaine. On retrouve bien cette sensibilité dans ce récit également. Petit bémol pour les parenthèses historiques qui, parfois, alourdissent un peu la narration. En même temps, ce que j’écris est contradictoire car ces développements permettent de s’immerger dans l’histoire de la Polynésie. J’ai beaucoup appris sur cette période charnière consacrant une forme d’abandon des anglais et une montée en puissance de la présence française.
« Vanaa ou le décor envoûtant de la Polynésie d’antan ». Voilà comment aurait pu s’appeler ce livre qui titille les sens.
Je recommande la lecture de Vanaa ou la loi des ancêtres à tous les amoureux de la Polynésie. Aux voyageurs qui découvriront bientôt ses îles incroyables et aux nostalgiques de ces lieux enchanteurs, comme nous. Vous plongerez dans ce roman sensoriel qui vous (re)plongera dans les couleurs, les odeurs, les sourires et les traditions locales.
L’histoire principale est assez entendue mais sa beauté fait du bien. Elle est reposante. L’autre grande force de ce roman est sa toile de fond. Au fil des pages, le lecteur remonte le temps pour vivre au plus près les heures les plus décisives de l’histoire de la Polynésie. On découvre également les combats moraux et religieux importés par les missionnaires, face au poids de la tradition et des croyances autochtones.
Un voyage, une évasion que j’ai vraiment appréciés en ces temps de confinement.
7 avril 2020 Little Big World by A.
Vanaa ou la loi des ancêtres : voilà un livre dont j’aurais adoré connaître l’existence avant ou pendant notre voyage en Polynésie française. Qu’il aurait été doux de me plonger dans ces pages en contemplant le lagon ou la luxuriante végétation polynésienne ! En le lisant six mois après notre retour, je me console en disant qu’il me permet de revivre certaines de nos plus belles émotions dans ces îles magiques du bout du monde.
Mais revenons au livre …
Pourquoi ce livre ?
De Colette Geslin, j’avais lu (et adoré) Les feux de Beltaine, il y a déjà bien des années. En parcourant ma bibliothèque, je suis retombée dessus et me suis soudain souvenu que l’auteur avait vécu en Polynésie. Comme j’étais en pleine rédaction de notre récit de voyage dans le Fenua, j’avais très envie d’une lecture qui me permettrait de revivre un peu de la magie de Tahiti. Une rapide recherche Google plus tard, je suis tombée sur cette histoire en deux tomes. Je me suis jetée dessus, m’abandonnant à mon besoin d’évasion en ces temps de confinement.
Ça raconte quoi ?
Au début du XIXe siècle, la jeune reine Pomaré IV règne sur une partie de la Polynésie, alors sous domination anglaise. Sur les petites îles alentours, les traditions ancestrales se perpétuent autour d’un chef, l’arii. Quand Hiro décède, le jeune Vanaa est appelé à reprendre le flambeau du commandement de Mataïa.
Non loin de là, sur l’île de Tahiti, une jeune et flamboyante anglaise, Moïra, découvre avec émerveillement la Polynésie. Contrairement à sa soeur aînée que la vie à Papeete pèse, la jeune fille se révèle totalement au contact de la nature et du mode de vie local.
La rencontre entre ces deux jeunes gens que tout oppose en principe était inévitable … Quand la petite et la grande histoire se rejoignent, la collision de plusieurs mondes l’est tout autant.
Roman historique, livre d’aventure, histoire d’amour : Vanaa est un peu tout cela. Un roman plaisant que l’on lit sans difficulté, une initiation culturelle, historique et anthropologique à la Polynésie.
La quatrième de couverture
Qui n’a rêvé un jour de Tahiti et de ses îles? De ses vahinés, de ses plages et paysages enchanteurs. Mais qui connaît vraiment le Tahiti d’antan, celui d’avant les Français. Dans le Tahiti méconnu de 1827 à 1847, au temps de la légendaire reine Pomaré, l’auteur raconte l’histoire de Vanaa, jeune maohi de lignée royale qui, à la veille de devenir à son tour roi de l’île de Mataïa et d’épouser Terita, choisie par sa famille, s’éprend de Moïra, une jeune Anglaise. Des personnages historiques illustres traversent cette histoire où Moïra vivra deux amours, tout comme Vanaa, et où l’imaginaire et le réel s’entremêlent étroitement. Moerenhout, premier Consul de France, Dumont d’Urville, Du Petit-Thouars, Bruat, premier Gouverneur de la Polynésie, et surtout la jeune Aïmata Pomaré IV Vahiné, alors au début agité de son long règne. Des êtres attachants traversent ce roman d’amour dans une Polynésie déchirée par la lutte entre Français et Anglais pour la possession de ces îles: Maxime de la Ferrière, séduisant Lieutenant de Vaisseau Français, Terita, radieuse adolescente au destin tragique, Omaï le vieil arii chef de Mataïa, Paofaï le grand-prêtre, Tahea, l’ami fidèle de Vanaa, le Père Vincent, prêtre catholique original, Hitota, le hors-la-loi porteur de malheur… tous feront rêver de cette Polynésie ancienne, avec les rites, les tabous, les danses et la sensualité de ce peuple fataliste et superstitieux.
L’écriture de Colette Geslin est vraiment plaisante. J’avais été conquise, il y a longtemps déjà, par la délicatesse de son récit dans Les feux de Beltaine. On retrouve bien cette sensibilité dans ce récit également. Petit bémol pour les parenthèses historiques qui, parfois, alourdissent un peu la narration. En même temps, ce que j’écris est contradictoire car ces développements permettent de s’immerger dans l’histoire de la Polynésie. J’ai beaucoup appris sur cette période charnière consacrant une forme d’abandon des anglais et une montée en puissance de la présence française.
« Vanaa ou le décor envoûtant de la Polynésie d’antan ». Voilà comment aurait pu s’appeler ce livre qui titille les sens.
Je recommande la lecture de Vanaa ou la loi des ancêtres à tous les amoureux de la Polynésie. Aux voyageurs qui découvriront bientôt ses îles incroyables et aux nostalgiques de ces lieux enchanteurs, comme nous. Vous plongerez dans ce roman sensoriel qui vous (re)plongera dans les couleurs, les odeurs, les sourires et les traditions locales.
L’histoire principale est assez entendue mais sa beauté fait du bien. Elle est reposante. L’autre grande force de ce roman est sa toile de fond. Au fil des pages, le lecteur remonte le temps pour vivre au plus près les heures les plus décisives de l’histoire de la Polynésie. On découvre également les combats moraux et religieux importés par les missionnaires, face au poids de la tradition et des croyances autochtones.
Un voyage, une évasion que j’ai vraiment appréciés en ces temps de confinement.
Colette Geslin et Pierre Loti-Viaud, petit-fils de Pierre Loti, lors de la signature de "Vanaa ou la Loi des Ancêtres"
La reine aux pieds nus
Biographie de la reine Pomaré IV disponible e-book sur Amazon.fr, 4,64€
Tahiti au temps de la reine Pomaré IV.
Le destin extraordinaire de cette toute jeune fille qui devint reine en 1827, à l’âge de quatorze ans, eut un très long règne, et mourut en 1877 à 64 ans !
Des personnages illustres côtoient cette reine légendaire, Moerenhout, premier consul de France à Tahiti, Dumont d’Urville, Dupetit-Thouars, et Bruat, qui fut le premier gouverneur de la Polynésie.
Mais aussi le protestant Pritchard, qui fit tout ce qu’il put pour donner Tahiti à son pays, l’Angleterre de la reine Victoria.
D’exil en exil, la reine résiste et fuit les uns et les autres, traverse joies et deuils, et reçoit Pierre Loti lors de son séjour dans cette île.
Jusqu’à l’annexion par la France au temps du successeur de la reine Pomaré IV en 1877, son fils le roi Pomaré V qui n’aimait pas régner et qui était couvert de dettes.
Le destin extraordinaire de cette toute jeune fille qui devint reine en 1827, à l’âge de quatorze ans, eut un très long règne, et mourut en 1877 à 64 ans !
Des personnages illustres côtoient cette reine légendaire, Moerenhout, premier consul de France à Tahiti, Dumont d’Urville, Dupetit-Thouars, et Bruat, qui fut le premier gouverneur de la Polynésie.
Mais aussi le protestant Pritchard, qui fit tout ce qu’il put pour donner Tahiti à son pays, l’Angleterre de la reine Victoria.
D’exil en exil, la reine résiste et fuit les uns et les autres, traverse joies et deuils, et reçoit Pierre Loti lors de son séjour dans cette île.
Jusqu’à l’annexion par la France au temps du successeur de la reine Pomaré IV en 1877, son fils le roi Pomaré V qui n’aimait pas régner et qui était couvert de dettes.
Tableaux Colette Geslin
Les dieux polynésiens, tableaux de Marc-Aurèle Bonnaud, peintre tahitien
© copyright Colette Geslin
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